Armand et la mémoire Re: Armand et la mémoire 1992-07-25 1998-10-18 Nouveautés Grand-père de Bernadette Lignée Héritages Archives 8 février. 1998. 1999. 8 février	Une vie après sa mort
	Zero tempête... Un drame commun Deux ...ième drame Trois pistes à suivre Quatre générations Cinq boucles
	Sujet: Le grand-père de Bernadette Date: Vendredi 20 novembre 1998 00:16:16 +0100 De: Catherine Camus à: Jérôme Camus Je termine mon entretien téléphonique avec la tante de Jacques Marchand, Madame Jacqueline Chambellan. Le lien de parenté avec Henriette: 1/2 soeur de par leur Père: Henri Fougeray. C'est quoi l'Histoire, reprenons: Marie-Louise Gaulmé (la mère de la future Henriette) se marie avec Jean-Marie Marchand. 2 enfants : Marie-Louise, célibataire;. Adolphine dite Suzanne, mariée à Pierre Tremblay. Puis 1 enfant - Henriette dont le Père est Henri Fougeray [l'intuition fémine ; ) ] Au décès de Marie-Louise, Henri s'occupe de ses trois filles et même pendant la guerre, car il les confie à ses soeurs. Pourquoi n'a-t-il pas pu reconnaître Henriette? La tante ne le sait pas. Puis Henri se marie avec Irma Brossier. Trois enfants: Jacqueline, née en 1921 et mariée à M. Chambellan; René, décédé; Pierre, décédé. En plus de Suzanne et Henriette qu'ils ont élévés jusqu'en 1928. Ils étaient établis dans la Sarthe. En 1928 Suzanne part sur Paris emmenant avec elle sa soeur Henriette en âge de travailler toutes les deux. Plus tard, Suzanne se marie avec Pierre Tremblay, tous deux travaillent au Printemps, magasin que notre Mère affectionnait ! Henriette travaille comme bonne à tout faire dans une famille de l'Hay-les-Roses, et tombe enceinte: question à la tante, qui était le père? Son patron, pense-t-elle, mais elle n'a jamais connu son nom. C'est Suzanne qui a trouvé l'établissement de la congrégation de Saint-Raphaël, pour cacher la grossesse de sa soeur Henriette et celle-ci y est entrée le 10 mai 1929 d'après tes notes. Henriette a accouché d'une fille Bernadette, Pierrette, Henriette. Le choix de Pierre, la tante pense que c'est à cause du beau-frère d'Henriette: Pierre Tremblay. Irma et Henri Fougeray ont élévé leur petite-fille Bernadette jusqu'à l'âge de 2 ans. Aux dires de la tante, elle se rappelle que c'était une belle petite fille. Un jour, Henriette est partie de chez son père avec sa fille. Elle est revenue chez ses parents, mais seule. Son père lui a demandé où était Bernadette? Henriette lui a répondu qu'elle l'avait mise en nourrice dans une famille riche. Son père lui a rétorqué de ne pas revenir sinon avec sa fille. La tante m'a souvent dit lors de sa conversation qu'ils étaient une famille simple. Bernadette a été mise en nourrice en 1932 (?) chez Geneviève et Joseph Monnoyeur. Puis Henriette se marie avec Albert Robineau le 4 août 1934. Un enfant, Alberte, divorcée, vit en Suisse et toujours en contact avec la tante. Puis un autre enfant, Jacques Marchand, de père inconnu qui a pas mal été balloté, lui aussi. La tante, sans trop la juger, trouve qu'elle a eu une drôle de soeur! La tante possède des photos d'Henriette et peut-être de Bernadette enfant. Elle va rechercher. Octobre 1995 À la demande de Jacques Marchand, c'est la tante accompagnée d'un de ses fils qui est allée accueillir notre mère, sa nièce en somme, pour un transit d'Orly ouest à Orly sud. Évidemment la tante ne possédait aucune photo récente. Elles se sont rencontrées. La tante lui avait apporté des photos de sa mère Henriette, mais ne lui en a pas laissée. Bernadette est restée 15 bons jours à Grenoble (facile à vérifier par rapport au passeport) en compagnie de Jacques Marchand et de sa famille. Ils ont fait pas mal de tourisme dans les environs (au juger des photos), puis Bernadette a pris le chemin de l'Italie pour la naissance de sa petite-fille. Pour le retour au Canada, Bernadette n'est pas repassée par Paris, tout du moins. Elle n'a jamais fait suite à ces entrevues, sinon avec Cathy en 1996. Là tu connais l'histoire. Voici relaté sommairement mais clairement, je l'espère, la prime jeunesse de notre mère. D'autres demandes me venaient en tête, mais cela me paraissait inconvenant de continuer au téléphone. De toute façon pas de problème pour rencontrer la tante (celle-ci voulait que je l'appelle Mamie au téléphone au lieu de Madame) cela lui fera plaisir et au moins nous pourrons faire la connaissance de notre grand-mère: la fameuse Henriette. Je t'embrasse. Catherine