Une vie après sa mort
Zero
tempête...
Un
drame commun
Deux
...ième drame
Trois
pistes à suivre
Quatre
générations
Cinq
boucles

Sujet: Camus - Non... Marchand..............Fougeray, c'est dans la lignée.
Date: Samedi 21 novembre 1998 10:20:19 +0100
De: Catherine Camus
à: Jérôme Camus

Jérôme,

À ce récit un peu compliqué quant au 1/2, je n'avais pas écrit de suppositions, ni de conclusions trop hâtives pour une fois, mais pensé ce qui suit.

>ll ne reste plus qu'à vérifier la fameuse photo 'À l'église' avec Francine.

Francine ne nous dira rien de plus. Elle m'a dit être agée. La rencontrer ne servirait à rien. Elle confond l'Histoire d'Henriette et de Bernadette:

"Bernadette a abandonné sa fille, payait la pension à mes parents au début, et après plus rien. Elle est partie en Amérique."
Mais notre histoire la bouleverse dans le sens qu'à ce jour, elle n'a qu'un mauvais souvenir en tête:
"L'indifférence de Bernadette (mot qu'elle a employé lors de notre premier entretien que je ne t'ai pas écrit pour ne pas te blesser) lorsque son Père était malade (rappelle-toi mes écrits, Josée et Guy aussi je crois l'ont dit), Bernadette avait sa chambre sur le même palier et n'avait pas bougé lorsque Joseph était mourant."
Je l'ai appelée cette semaine, lui redemandant des précisions; elle m'a simplement rappelé ces deux faits. Elle ne se rappelait pas de moi; elle n'avait reconnu que sa mère sur la photo ancienne et voulait même me renvoyer mes photos. Elle me demandait pourquoi rechercher dans le passé. Elle m'a presque raccroché au nez. Ce passé lui rappelle nécessairement la perte de son mari à 22 ans. Déjà la fois précédente, elle paraissait irritée.

J'aurai voulu dire à Francine que Bernadette vivait chez son grand-père avant d'être mise en nourrice chez ses parents. D'autre part Henriette indiquait qu'elle l'avait mise en nourrice dans une famille riche. Joseph Monnoyeur était comptable en 1930 à la Thomson, ses enfants faisaient des études, Henriette pensait donc que c'était une famille aisée. De plus ayant travaillé chez l'oncle Pierre.....

J'aurai voulu dire aussi à Francine que si toi et moi avions eu une base d'éducation au niveau d'ouverture d'esprit (la musique, les arts), c'était grâce à ses Parents. Pour les études, j'ai demandé à Nathalie si Guy pouvait nous renseigner sur le cursus scolaire de Bernadette.

'L'indifférence de Bernadette', mon père nous a peut-être fourni une clé: quant à la recherche de papiers dans Paris pour leur mariage, quant à l'annotation sur la lettre de Maman, avoir porté un nom jusqu'à l'âge de 20 ans et ensuite le changer pour travailler. Bernadette aimait Joseph (comme son père), avait plus de connivences avec celui-ci qu'avec Geneviève. Quand a-t-elle appris qu'elle n'était pas sa fille? À mon avis, avant la mort de Joseph. D'où son comportement.

J'ai fait une réflexion à Nathalie. Magda devait savoir certaines choses sur Bernadette. Mon étonnement provient de son attachement à Bernadette, même après une absence de quelques 10 ans, puis ensuite avec moi.

Il pourrait y avoir une explication: Henriette payait la pension aux Monnoyeur. Magda vivait encore chez ses parents à cette époque et l'aurait donc vu. De plus, si les familles Monnoyeur Joseph et Pierre se côtoyaient, elle aurait connu Henriette au service de ceux-ci.

Une autre chose m'embête: qui est cette Madame Pleigne, 27 rue Marbeuf ?

Quant au Père de Bernadette, on en aurait la certitude si l'on savait où habitaient Pierre et Lucie Monnoyeur, Francine ne me l'a pas dit. Comment savoir en posant la question avec tact? À réfléchir. J'ai pensé à la mairie de l'Hay-les-Roses par les minutes du cadastre, ou le cimetière.

Peut-être que la Tante Chambellan se rappellera-t-elle un peu plus si nous la rencontrions. Elle ne sera pas choquée que nous prenions des notes, l'ayant rappelée moi-même pour confirmation de certaines de mes notes: "Vous vous y êtes retrouvée!"

Quant à ton sujet, je te transmets le brouillon de mon envoi précédent que j'ai gardé! Mais après des conclusions un peu trop précipitées quant aux preuves, je l'ai simplifié:

Epilogue: c'était quoi l'histoire.

Henriette auraît dû s'appeler Fougeray;
Bernadette auraît dû s'appeler Monnoyeur;
Magda savait cela, pourquoi sinon s'attacher à cette petite fille, Bernadette sa nièce, ainsi qu'à moi.
Désolée pour ton patronyme, mais il semble bien erroné: Jérôme ...
PS: J'essayerai de te passer un coup de fil au petit déjeuner, soit pour moi vers 15h pour tes commentaires à chaud. Reprends-tu l'avion ce samedi?

Mes amitiés à Guylaine, Henry et un gros bisous à Laurent.

A + de t'entendre ou de te lire,

Je t'embrasse,

Catherine.