Une vie après sa mort | |||||||||
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Je ne t'ai pas donné de nouvelles hier car nous sommes rentrés tard. Sur le retour de Boston, ma 'cuisine' a finalement porté fruit: ma mère a accepté de faire au moins la radiothérapie. J'ai même appellé son médecin d'une cabine téléphonique des États-Unis! Aujourd'hui, nous avons vu son médecin et elle lui a dit que c'est moi qui pense que la radiothérapie serait meilleure pour elle. Ce à quoi il n'a pu qu'ajouter son accord et son contentement. Ensuite, il a organisé un rendez-vous avec les radio-thérapeutes pour qu'elle soit bien informée. Les radio-thérapeutes ont déconseillé le traitement sous prétexte que les fonctions de l'hypothalamus et l'hypophyse ne revienderont plus. Je me suis contenu, mais j'explosait à l'intérieur: trois semaines de travail jetées à l'eau en dix minutes car les radio-thérapeutes n'avaient pas compris l'objectif des médecins-oncologues: contenir des dégâts éventuels. Spécialistes, il le sont, mais pas en communication. Pire, comment le patient doit-il se sentir dans un pareil cas? On ne peut pas causer une déprime plus grosse que celle-là... Bon j'arrête ici, sinon le clavier ne va pas survivre... Jer |